De nouvelles règles mettent en danger de nombreux cabinets d'ostéopathie en Suisse
Depuis 2020, le GeSbG réglemente l'ostéopathie. À partir de 2025, une autorisation basée sur un master ou un diplôme reconnu est requise pour travailler de manière indépendante.

Nouvelles réglementations légales pour les ostéopathes à partir de 2025
À partir du 1er février 2025, la Suisse disposera de nouvelles réglementations légales pour les ostéopathes. Toute personne souhaitant exercer sa profession sous sa propre responsabilité a besoin d'une autorisation professionnelle cantonale à cette date. Ce règlement est basé sur la loi sur les professions de santé (GeSbG), qui vise à garantir la qualité des professions de santé et à garantir des normes uniformes. Cependant, la nouvelle réglementation pose des défis majeurs à de nombreux praticiens, en particulier ceux qui ont des diplômes étrangers. De plus amples informations sur GeSbg sont disponibles sur le Site web du BAG disponible.
Le GeSBG est entré en vigueur en 2020 et a créé un cadre juridique pour les professions de santé telles que l'ostéopathie. Il indique que seuls les titulaires d'un diplôme reconnu reçoivent un permis d'exercice professionnel. Pour les ostéopathes, cela signifie spécifiquement qu'un master en ostéopathie délivré par une université suisse reconnue ou un diplôme étranger reconnu par la Croix-Rouge suisse (SRK) est requis. Cela crée de grands obstacles pour de nombreux praticiens existants qui ont travaillé avec succès sur la base d'autres diplômes jusqu'à présent.
Défis pour les diplômes étrangers
La situation est particulièrement compliquée pour ceux qui ont terminé leurs études à l'étranger. Pour que leur diplôme soit reconnu, ils doivent se soumettre à un processus d'examen approfondi par le SRK. Ce processus comprend, entre autres, un examen détaillé du contenu de la formation afin de s'assurer qu'il répond aux normes suisses. Dans de nombreux cas, le SRC exige des mesures dites compensatoires. Il peut s'agir d'examens supplémentaires, de modules spécifiques ou de travaux pratiques qui doivent être complétés en plus de la formation déjà suivie. Ces exigences sont non seulement chronophages, mais elles impliquent également souvent des charges financières considérables. Les informations actuelles à ce sujet sont fournies par Association suisse d'ostéopathie.
Pressions temporelles et effets
La période de transition, en vigueur depuis 2020, est sur le point d'expirer. Les ostéopathes concernés n'ont que jusqu'en février 2025 pour terminer la reconnaissance de leurs qualifications. Pour de nombreuses personnes qui abordent le processus de reconnaissance en retard, le temps peut être compté, car le processus d'évaluation au SRK peut prendre plusieurs mois, voire plusieurs années. Cela fait courir le risque que de nombreuses pratiques qui ont apporté une contribution importante aux soins de santé jusqu'à présent soient obligées de cesser leurs activités.
Pour les spécialistes formés en Suisse, la situation est moins problématique. Votre formation répond généralement automatiquement aux exigences légales. Cependant, toute personne ayant travaillé avant l'introduction de la nouvelle réglementation doit vérifier si les états financiers précédents sont toujours suffisants. La Conférence des directeurs cantonaux de la santé (GDK) fournit une assistance dans ce contexte.
Les nouvelles réglementations illustrent l'importance d'une planification à long terme et d'une communication claire lors de l'introduction de réglementations légales. Alors que le GeSBG vise à garantir la qualité et la cohérence des professions de santé, de nombreux praticiens sont soumis à des pressions en raison des délais serrés. Il appartient désormais aux ostéopathes d'utiliser le temps qui leur reste pour assurer l'avenir de leur cabinet.